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Poster du film Le Diable s'habille en Prada

5 raisons de revoir le film Le Diable s’habille en Prada !

Troquez vos Uggs contre des stilettos, aujourd’hui, on s’infiltre dans les locaux de Runway ! Entre rythme effréné, garde-robe haute couture et répliques mythiques, voici 5 raisons de revoir Le Diable s’habille en Prada !

Pourquoi le film Le Diable s’habille en Prada est devenu culte ?

Si vous savez distinguer le bleu céruléen d’un simple bleu, que vous lancez votre manteau en arrivant au bureau, et que vous vous préparez le matin en écoutant en fond « Suddenly I See », aucun doute, vous aussi, vous avez été ensorcelée par Le Diable s’habille en Prada !

Sorti en 2006, le film de David Frankel a tout de suite conquis le public, en offrant une plongée dans le monde si fermé et fantasmé de la haute couture. Figurant parmi les plus gros succès de cette année avec un box office de 326,7M $ pour un budget de 35M-40M $, le film s’est rapidement fait une place dans nos classiques, grâce à une recette bien ficelée.

Pourquoi le livre de Lauren Weisberger a suscité autant d’attention ?

Avant d’être le film que l’on connaît tous, Le Diable s’habille en Prada est avant tout un livre. Bien qu’il n’ait été publié qu’en 2003, l’ouvrage a vite attiré tous les regards, avant même la fin de sa rédaction. Et pour cause, sa fiction n’est pas si fictive que ça… En effet, l’histoire écrite par Laurent Weisberger s’inspire, en partie, de sa propre expérience chez Vogue USA, aux côtés d’Anna Wintour !

Devant rédiger une petite histoire pour un atelier d’écriture, l’auteure s’était alors inspirée de son expérience, chaotique, en tant que stagiaire à la rédaction de Vogue. Cette histoire, qu’elle transforma en son premier roman sous les conseils de son professeur, s’arrachait déjà alors qu’elle ne comptait même pas 80 pages.

Pressentant le potentiel d’une adaptation cinématographique, les droits du livre avaient été rapidement obtenus par la Fox, et des scénarios avaient commencé à être travaillés, alors que le roman était encore en écriture.

L’engouement de la 20th Century Fox pour Le Diable s’habille en Prada, s’explique notamment par l’exclusivité du regard qu’il pose sur le milieu de l’édition en mode. Qui intrigue autant qu’il fascine. Et surtout, pour les potentielles révélations qu’il pouvait faire, via la fiction, sur les coulisses de la rédaction du Vogue USA aux côtés d’Anna Wintour.

À la tête du magazine depuis 35 ans, celle qui donne vie à la bible de la mode est une des figures les plus respectées et puissantes du milieu, à la fois impressionnante et mystérieuse. Ainsi, une fiction, grandement inspirée par un travail effectué à ses côtés, avait, comme vous pouvez l’imaginer, de quoi attirer tous les regards !

Bien qu’il s’agisse d’une fiction, Anna Wintour, qui aurait été étonnée par le livre, a soutenu le film, qui selon elle, l’œuvre met bien en avant le dur travail de l’ombre. Elle serait d’ailleurs venue à une projection spéciale, entièrement vêtue de Prada !

Comment le film Le Diable s’habille en Prada a vu le jour ?

Alors que les débuts du livre et du film sont similaires, le scénario s’est écarté du roman dans un second temps. Quatre scénaristes sont intervenus pour travailler la trame narrative et les personnages. L’idée était, d’une part, de créer une vision d’un « Wall Street féminin ». Et d’une autre, d’apporter encore plus de mordant que dans le roman.

Pour cela, la scénariste Aline Brosh McKenna, qui a côtoyé le milieu de l’édition, s’est vu remettre la mission de créer le personnage si iconique de Miranda Priestly. Mais aussi, de créer des relations dépeignant avec vérité le milieu. L’authenticité du film, soulignée par beaucoup de personnes rattachées au domaine, a notamment été rendue possible grâce à la consultation de personnes travaillant dans la mode lors de l’élaboration du script. Et bien que le milieu ait évolué ces dernières années, le film reste toujours une référence saluée. Voici 5 raisons (parmi mille) de le revoir !

1 – Plongez dans le monde effervescent de la mode

Le Diable s’habille en Prada séduit en nous montrant l’intensité du milieu, sa rigueur et son niveau d’exigence pour s’y faire une place, et surtout, pour la garder.

Le film permet de découvrir les coulisses d’un monde vu comme inaccessible et qui nourrit des passions depuis toujours. Au-delà du côté divertissant de la fiction, nous découvrons la vie d’un bureau d’édition et en apprenons beaucoup sur la fabrication d’un magazine de mode. Entre suivi des tendances, shootings, ligne édito et relationnel au bureau, Le Diable s’habille en Prada nous livre sur un plateau d’or tout ce que l’on a toujours rêvé de voir ! Et à en croire les paroles de Loïc Prigent, le film se veut plutôt réaliste, hors une séquence de défilé.

2 – Passez par toutes les émotions aux côtés des personnages du film Le Diable s’habille en Prada

Au-delà de la narration croustillante et de la mise en scène dynamique, qui nous attrapent dès les premières secondes, le succès du film Le Diable s’habille en Prada s’explique notamment grâce aux personnages. Et plus précisément, grâce au casting qui les porte. Parce qu’on se le dise, Le Diable s’habille en Prada sans Meryl Streep, ça aurait eu une tout autre saveur !

Dans les viseurs dès le début du projet pour incarner l’iconique Miranda Priestly, il aura fallu quelques renégociations de salaire (qui a dû être doublé) pour que Meryl Streep accepte le rôle, qu’elle pressentait très prometteur. Et c’est une interprétation inoubliable et saluable qu’elle nous a offerte, sous les traits de la tyrannique rédactrice en chef du Runway. Forte de proposition, l’actrice serait à l’initiative de plusieurs séquences du film, apportant du relief à son personnage. Dont celle dans la chambre d’hôtel, où elle est dépourvue de maquillage et quitte sa carapace habituelle. Une facette qui permet d’humaniser le personnage et de créer une rupture avec le reste du film.

Le casting qui l’entoure s’est révélé d’une justesse absolue. Entre Anne Hathaway qui propose une belle évolution du personnage d’Andrea Sachs, et dont la douceur vient en parfaite opposition aux tempéraments plus frontaux des employé.e.s. Emily Blunt et son personnage d’Emily, détestable au possible, mais qu’on ne peut s’empêcher de vouloir voir, pour assister à des scènes sordides. (Bien fait pour Paris…) Et Stanley Tucci, brillant sous les traits de Nigel, et dont l’évolution de sa relation avec Andrea est touchante en tout point.

Bien que le film parle de mode, il pose également un regard sur la vie et ses challenges à relever. Les personnages viennent enrichir ces sous-discours avec une belle émotion, supportés par les seconds rôles. Notamment, Nate et les amis d’Andrea, qui marquent une frontière avec la mode.

3 – Rêvez devant un dressing de pointe

Qui dit film sur la mode, dit dressing à la pointe. Et c’est à la costumière Patricia Field (Sex and The City, Emily in Paris) que l’on doit la création des tenues du film Le Diable s’habille en Prada. Alors que le film est sorti il y a 17 ans, beaucoup des choix vestimentaires restent intemporels. On retrouve de nombreuses pièces de créateurs et de maisons, dont les fameuses bottes Chanel d’Andrea. Ou bien des pièces Vivienne Westwood, portées par Emily, pour faire un clin d’œil à ses origines britanniques. Cependant, de nombreux créateurs auraient demandé à ne pas être cités, par crainte d’être boudés par Anna Wintour…

Initialement prévisionné à 100K $, le budget costumes est arrivé à 1M $, figurant ainsi parmi les plus onéreux du milieu !

4 – Revivez les scènes mythiques du film Le Diable s’habille en Prada

On a beau connaître le film par coeur, c’est toujours un bonheur de le revoir tant chaque scène est iconique. Même Michael Scott dans The Office (USA) imite Miranda jetant son manteau et crisant pour un steak !

On pense à l’entretien d’Andrea, au bleu céruléen, à Nigel qui la remet à sa place, aux échanges piquants avec Emily et le retour du Karma, la découverte d’une collection, les courses dans les rues de New York et séquence sur le titre « Vogue », le sujet des fleurs au printemps, les remises de books et autres recherches d’avions et de tomes Harry Potter, les rencontres avec Christian…

Chaque séquence du film Le Diable s’habille en Prada nous marque. Soit par son absurdité et les révélations sur le milieu. Ou bien, par des émotions et situations qui peuvent faire écho en nous.

5 – Réécoutez la B.O. haute couture du film

Le Diable s’habille en Prada fait parti de ces films indissociables de leur B.O. La composition de la soundtrack se veut à la fois dynamique, féminine et résolument fashion.

Moby, Jamiroquai ou encore Ray LaMontagne offrent des titres entre électro, folk et house, qui viennent enrichir l’image trendy et en constant mouvement de la mode. Tandis que le « Tres tres chic » de Mocean Worker souligne son côté excentrique et guindé, avec un ton décalé. Les villes sont elles aussi caractérisées, avec l’arrivée à Paris, si attendue, qui gagne en intensité avec le « City of Blinding Light » de U2. Côté féminité et empowerment, ce sont les iconiques tubes de Madonna qui les célèbrent à la perfection.

Le film est disponible sur plusieurs plateforme de VOD ! Et sachez qu’une comédie musicale Le Diable s’habille en Prada est sur le point d’arriver, avec à la composition… Elton Jones !

Photos : Pinterest

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